La numérotation indiquée ci-dessous rappelle le logigramme.
L’ensemble du système est logé dans un environnement à atmosphère déprimée où tout l’air, au fur et à mesure de l’introduction d’air neuf (12), est poussé et véhiculé à l’intérieur des systèmes de gazéification également dans le but de sa stérilisation complète et définitive.
La matière à traiter entre par un système à double porte (1) de dimensions suffisantes pour loger un camion et sa remorque. Les déchets sont déversés soit dans un système d’accumulation centralisé, soit directement dans l’embouchure de la (2) machine multi-déchirure. Après un premier processus de tamisage (4) les matrices sont encore broyées (5) et meulées (7) tandis que tout liquide qu’elles contiennent est collecté et envoyé vers un silo spécial (14) pour les liquides.
Les matrices sont ensuite soumises à un deuxième tamisage (8) et séchées (9).
Réduites à une taille uniforme ainsi que séchés, verre, métaux et agrégats enlevés, les matrices sont stockées dans des conteneurs spéciaux pour mieux les doser et maintenir toujours constante l’alimentation des gazéifieurs de inertage (18) équipés de plasma en queue (19).
Les liquides (14) collectés dans le process et l’air (12) des zones en dépression y sont également véhiculés et traités. Sinon, l’eau peut être récupérée pour d’autres usages grâce à l’EMPOWERING DEVICE (21).
Une fois traitées, selon le procédé adopté, par les matrices resteront de la lave (24) et du gaz de synthèse. A partir de ce dernier, une fois nettoyé, de l’électricité (23) et/ou des produits chimiques peuvent être obtenus en appliquant le sous-système ZEB. Grâce aux membranes, il est possible de séparer préventivement l’hydrogène (27) et le dioxyde de carbone de qualité alimentaire (28).
Les températures appliquées sont extrêmement élevées et le processus dure un temps très court, une « pyrolyse rapide », produisant beaucoup de gaz et quelques huiles qui seront renvoyées à l’embouchure du gazéifieur. Ni les dioxines, ni les TAR, ni les NOx, ni les furanes ne sont produits. Les seuls gaz accidentellement perdus et rejetés dans l’atmosphère seront bien en deçà des niveaux maximum autorisés par la loi.